FAUX
Le bien-être des animaux au pâturage est généralement meilleur, mais il n’est pas nécessairement optimal.
à retenir
- L’accès au pâturage présente des bénéfices pour le bien-être des animaux, mais aussi des risques
- Les animaux peuvent plus facilement exprimer leurs comportements naturels au pâturage
- En extérieur, les animaux peuvent être confrontés au stress thermique, à un déséquilibre de leur alimentation et à des maladies ou parasites
- Quand on leur en donne le choix, les animaux favorisent souvent l’extérieur au bâtiment
L’élevage au pâturage, c’est-à-dire l’accès à un espace enherbé, est généralement perçu par le grand public comme meilleur du point de vue du bien-être animal puisqu’il procurerait aux animaux plus de liberté de mouvement[1]. De fait, le pâturage offre aux animaux un environnement considéré comme naturel ainsi qu’une plus grande possibilité d’exprimer des comportements propres à l’espèce par rapport à l’élevage en intérieur[2].
Néanmoins, les avantages de l’élevage au pâturage dépendent du type d’accès à l’extérieur qui est proposé et des conditions environnementales. En effet, que ce soit en bâtiment ou au pâturage, le bien-être des animaux dépend en partie des conditions dans lesquelles ils sont placés (espace disponible, confort de couchage, accès nourriture et eau, température ambiante, etc.). On peut donc avoir des cas de figure où des animaux en bâtiment ont un meilleur niveau de bien-être que des animaux au pâturage et inversement ! De plus, il ne faut pas oublier que le bien-être dépend de la perception de chaque animal et qu’il doit être évalué dans chaque situation pour être certain qu’il est respecté.
Cependant, on peut raisonnablement avancer, comme nous allons le voir, qu’un état de bien-être optimal est plus facile à atteindre au pâturage qu’en bâtiment, à condition que les conditions soient bien respectées .
En effet, comme pour l’élevage en bâtiment, le pâturage présente des bénéfices pour le bien-être des animaux mais aussi un certain nombre de risques, et ce quelles que soient les espèces considérées : vaches[3], porcs[4], volailles[5] , chèvres et moutons[6].
Le saviez-vous ?
Tous les pâturages ne se valent pas !
Les effets bénéfiques de l'accès au pâturage sur le bien-être des animaux vont dépendre des conditions environnementales du pâturage. Les parcelles de pâturage peuvent grandement varier en termes de quantité et de qualité d'herbe disponible, de surface d'ombre, de densité d'animaux, d'accessibilité à des abris, de nombre de points d'eau, de supports de grattage, etc. Autant de paramètres qui vont directement impacter le bien-être des animaux.
Les risques et les bénéfices du pâturage pour le bien-être des animaux
Sur le comportement des animaux
L’accès au pâturage présente de multiples avantages pour les animaux en termes d’expression des comportements naturels. Par exemple, au pâturage, les vaches ont la possibilité de brouter alors que cela leur est impossible en bâtiment, ce qui est pourtant un comportement naturel important pour leur bien-être . De même, les porcs au pâturage peuvent fouir le sol mais aussi brouter, alors que ces comportements sont impossibles en bâtiment. Or, le fouissement du sol est considéré comme un besoin comportemental chez le porc[7]. On définit un besoin comportemental comme le besoin d’exécuter un comportement, c’est-à-dire que l’animal est très motivé pour exprimer ce comportement. L’impossibilité prolongée de l’exprimer peut nuire à son bien-être en entraînant notamment de la frustration[8]. Concernant les volailles, l’élevage en plein-air leur permet d’exprimer certains comportements naturels comme le fait de gratter la terre, de courir, de battre des ailes, mais aussi la possibilité de faire des bains de poussière ou de soleil[9].
Enfin, il a également été montré que les animaux avec un accès au pâturage expriment moins d’agressivité entre eux (ex. vaches[10] et chèvres[11]). Nous vous invitons d’ailleurs à visionner notre vidéo réalisée à l’élevage de porcs bio plein-air Terre d’Arjoux, dans laquelle les deux éleveurs expliquent justement qu’ils constatent peu de cannibalisme entre les porcs (queue, oreilles). A l’inverse, le cannibalisme entre les porcs est souvent observé en bâtiment, ce qui conduit parfois les éleveurs à pratiquer la caudectomie (coupe de la queue).
De la même façon, lorsque les poules sont élevées avec un accès au plein air, le recours à l’épointage du bec (raccourcir le bec pour limiter les soucis de « piquage » entre volailles dus à une trop grande proximité), n’est pas systématiquement pratiqué alors qu’il l’est couramment lorsque celles-ci sont élevées en bâtiment[12]. Or, cette pratique est à l’origine de douleurs aigues mais aussi chroniques et a des conséquences négatives sur le bien-être des animaux. Le bec est notamment important pour la pratique de certains comportements comme la prise alimentaire, le lissage des plumes et l’élimination de certains parasites externes[13].
De façon générale, le pâturage offre aux animaux un environnement plus riche et plus stimulant et qui leur permet d’exprimer leurs comportements naturels.
Le saviez-vous ?
Les porcs aussi broutent de l'herbe !
Par exemple, il a été estimé que des truies en gestation au pâturage consommaient environ 8kg d'herbe par jour. Et comme pour les vaches, les porcs ont des préférences pour certains types de fourrages : ils préfèrent les légumineuses (ex. trèfle) par rapport à des graminées (ex. fétuque), ou encore l'herbe fraiche au foin [14]. Cependant, l'herbe ne peut pas constituer le seul aliment de leur ration puisqu'ils sont omnivores et non herbivores.
Sur le confort des animaux
Le pâturage offre un meilleur confort de couchage aux vaches, et vraisemblablement aussi aux autres animaux. L’espace pour se coucher est généralement plus important en termes de surface et plus confortable par rapport au bâtiment. L’accès au pâturage donne également aux animaux une plus grande liberté de mouvement.
Un des principaux challenges pour le bien-être des animaux en extérieur concerne le stress thermique[15]. En effet, les animaux peuvent être confrontés à des températures qui sortent de leur zone de confort (à la fois des températures trop basses et aussi des températures trop élevées selon les régions).
Il est important de fournir aux animaux des abris pour les protéger de la chaleur, du froid et de la pluie, tels que des haies, des arbres, ou simplement laisser l’accès libre au bâtiment pour pouvoir s’abriter. Cet accès au bâtiment doit être favorisé notamment dans la journée lors des fortes chaleurs. En hiver, les vaches par exemple supportent moins bien le froid humide que le froid sec (vous pouvez consulter notre précédente idée reçue sur le sujet) ! Pour les porcs plus spécifiquement, la possibilité de pouvoir se rouler dans la boue est essentiel pour pouvoir réguler leur température lors de périodes chaudes, c’est le mode de thermorégulation privilégié chez cette espèce. En effet, dans une étude chez les truies en gestation[16], l’ombre était peu utilisée en périodes chaudes par rapport à la bauge (i.e. trou de boue) qui était privilégiée.
Le saviez-vous ?
Les porcs ne peuvent pas réguler leur température en transpirant. Ils vont donc adapter leur comportement pour réguler leur température en cas de forte chaleur, notamment en diminuant leur activité, en recherchant de l'ombre ou en se roulant dans la boue. En effet, via le processus d'évaporation, la boue va leur permettre de refroidir leur corps et en plus elle les protège des coups de soleil ! L'accès à une bauge (cuvette de boue) est donc très important pour le bien-être des porcs.
Sur l'alimentation
Du fait de la variation de qualité et quantité d’herbe disponible au pâturage, une alimentation adéquate, exclusivement apportée par le pâturage, peut s’avérer compliquée. Il y a notamment plus de risques de mauvais équilibre de la ration. Par exemple, les vaches laitières, en particulier celles avec une forte production laitière, semblent être plus à risque de déficit nutritionnel[17].
De plus, les distances et les surfaces à couvrir rendent bien souvent difficile l’approvisionnement en eau dans les parcelles et l’entretien des points d’eau, ce qui peut conduire à une quantité et qualité en eau disponible sous-optimales. Une difficulté peut être notamment de contrôler la température de l’eau. Or, les animaux vont moins boire une eau dont la température est trop haute (porcs[18] et volailles[19]).
Sur les aspects sanitaires
Par exemple, en termes de bénéfices, il y a généralement moins de boiteries, mammites (inflammation de la mamelle), lésions, problèmes au vêlage et mortalité chez les vaches au pâturage que chez les vaches en bâtiment[23]. On constate également moins de boiteries chez les volailles[24] et les porcs[25]. L’élevage en extérieur permet de diminuer les transmissions de maladies entre les animaux du fait d’une densité plus faible et donc d’une proximité moindre entre les animaux[26]. Par exemple, les porcs élevés en extérieur présentent moins de problèmes respiratoires et moins de maladies intestinales que les porcs élevés en intérieur[27] et, de la même façon les chèvres avec accès au pâturage présentent moins de lymphadénites caséeuses (maladie bactérienne) que des chèvres en bâtiment. Cela est probablement dû aux contacts plus étroits entre les animaux en bâtiment ce qui facilite la transmission de la maladie[28]. De façon générale, l’élevage au pâturage permet de contourner les risques posés par une mauvaise ventilation des bâtiments. En effet, un déficit de ventilation peut favoriser la transmission d’agents infectieux par voie aérienne (porcs[29] et bovins[30]). Une mauvaise qualité de l’air peut également être à l’origine d’une irritation des voies respiratoires en conséquence de taux trop élevés dans l’air de gaz comme l’ammoniac (porcs et volailles[31]).
Les animaux en extérieur sont plus sujets aux infections par des parasites internes (ex. vers intestinaux) et des parasites externes (ex. tiques) du fait des conditions environnementales plus favorables pour le développement et la survie des parasites[35] et de la difficulté à les contrôler en milieu extérieur. Par exemple, les taux d’infections par des parasites internes (ex. Ascaris) sont généralement plus élevés chez les porcs élevés en extérieur que les porcs en intérieur[36]. De la même façon, les poules en extérieur sont plus infestées par les poux rouges, un parasite externe, que des poules en bâtiment[37]. Concernant les transmissions par la faune sauvage, les sangliers sauvages et les rongeurs sont des « réservoirs » des nombreux pathogènes qui peuvent être transmis aux porcs[38]. Les volailles sont également concernés par de possibles contaminations par la faune sauvage[39].
À noter enfin que l’élevage en plein air peut représenter des risques de prédation. Par exemple, selon les régions, les volailles peuvent être sous la menace de renards, de blaireaux, de fouines ou encore de certains rapaces. Selon une étude[40], la mortalité des volailles due à la prédation peut être supérieure à 6%.
Et si on leur posait directement la question ?
Des recherches ont été conduites pour déterminer si les animaux préféraient être à l’extérieur ou en bâtiment et tester leur motivation pour accéder à l’extérieur.
Dans les élevages où les vaches sont en bâtiment pour l’hiver, à l’arrivée des beaux jours, quand elles accèdent au pâturage, elles montrent des émotions positives : on parle de la « caracole » des vaches.
Motivation pour accéder à l'extérieur
Lors de tests de motivation, les vaches ont travaillé (i.e. poussé une porte lestée) au moins autant pour accéder au pâturage que pour accéder à de l’aliment appétant et d’autant plus pour accéder à l’extérieur le soir[41], ce qui dénote globalement une motivation importante des vaches à accéder au pâturage.
Préférence pâturage ou bâtiment ?
Lorsqu’elles ont le choix, les vaches passent généralement plus de temps dans une prairie qu’en bâtiment, notamment la nuit[42]. Des travaux antérieurs ont montré que les vaches laitières choisissent généralement de rester à l’intérieur pendant la journée, en particulier lorsque la température et l’humidité sont élevées, mais passeront la plupart de leur temps au pâturage la nuit si elles en ont l’occasion[43].
Pour résumer
De façon générale, il faut garder à l’esprit que le bien-être des animaux dépend des conditions environnementales et de la bonne gestion du pâturage… et qu’il faut donc toujours évaluer et adapter la situation !
Réponse rédigée par Lydiane Aubé, postdoctorante à la Chaire bien-être animal
[1] Fraser, David, Ian J. H. Duncan, Sandra A. Edwards, Temple Grandin, Neville G. Gregory, Vincent Guyonnet, Paul H. Hemsworth, et al. 2013. « General Principles for the Welfare of Animals in Production Systems: The Underlying Science and Its Application ». The Veterinary Journal 198 (1): 19‑27. https://doi.org/10.1016/j.tvjl.2013.06.028 ; Reli̇ć, Renata, Evangelia Sossi̇dou, Anna Dedousi̇, Lidija Peri̇ć, İvana Boži̇čkovi̇ć, et Mirjana Đuki̇ć-Stojči̇ć. 2019. « Behavioral and Health Problems of Poultry Related to Rearing Systems ». Ankara Üniversitesi Veteriner Fakültesi Dergisi 66 (4): 423‑28. https://doi.org/10.33988/auvfd.597496 ; Sossidou, E.N., A. Dal Bosco, H.A. Elson, et C.M.G.A. Fontes. 2011. « Pasture-Based Systems for Poultry Production: Implications and Perspectives ». World’s Poultry Science Journal 67 (1): 47‑58. https://doi.org/10.1017/S0043933911000043.
[2] Barnett, J.L., Hemsworth, P.H., Cronin, G.M., Jongman, E.C., Hutson, G.D., 2001. A review of the welfare issues for sows and piglets in relation to housing. Australian journal of agricultural research 52, 1–28.
[3] Arnott, G., Ferris, C.P., O’Connell, N.E., 2017. Review: welfare of dairy cows in continuously housed and pasture-based production systems. Animal 11, 261–273. https://doi.org/10.1017/S1751731116001336 ; Mee, J.F., Boyle, L., 2020. Assessing whether dairy cow welfare is ‘better’ in pasture-based than in confinement-based management systems. New Zealand Veterinary Journal 1–24.
[4] Delsart, M., Pol, F., Dufour, B., Rose, N., Fablet, C., 2020. Pig farming in alternative systems: strengths and challenges in terms of animal welfare, biosecurity, animal health and pork safety. Agriculture 10, 261 ; Pietrosemoli, S., Tang, C., 2020. Animal Welfare and Production Challenges Associated with Pasture Pig Systems: A Review. Agriculture 10, 223. https://doi.org/10.3390/agriculture10060223.
[5] Sossidou, E.N., Bosco, A.D., Castellini, C., Grashorn, M.A., 2015. Effects of pasture management on poultry welfare and meat quality in organic poultry production systems. World’s Poultry Science Journal 71, 375–384. https://doi.org/10.1017/S0043933915000379.
[6] Sevi, A., Casamassima, D., Pulina, G., Pazzona, A., 2009. Factors of welfare reduction in dairy sheep and goats. Italian Journal of Animal Science 8, 81–101 ; Tiezzi, F., Tomassone, L., Mancin, G., Cornale, P., Tarantola, M., 2019. The Assessment of Housing Conditions, Management, Animal-Based Measure of Dairy Goats’ Welfare and Its Association with Productive and Reproductive Traits. Animals 9, 893. https://doi.org/10.3390/ani9110893.
[7] Horrell, R.I., A’Ness, P.J., Edwards, S.A., Eddison, J.C., 2001. The Use of Nose-Rings in Pigs: Consequences for Rooting, Other Functional Activities, and Welfare. Animal Welfare 10, 3–22.
[8] On définit un besoin comportemental comme le besoin d’exécuter un comportement, c’est-à-dire que l’animal est très motivé pour exprimer ce comportement. L’impossibilité prolongée de l’exprimer peut nuire à son bien-être en entraînant notamment de la frustration. Voir Friend, T., 1989. Recognizing behavioral needs. Applied Animal Behaviour Science 22, 151–158 ; Jensen, P., Toates, F.M., 1993. Who needs ‘behavioural needs’? Motivational aspects of the needs of animals. Applied animal behaviour science 37, 161–181.
[9] Sossidou et al., 2011 ; Lay, D. C., R. M. Fulton, P. Y. Hester, D. M. Karcher, J. B. Kjaer, J. A. Mench, B. A. Mullens, et al. 2011. « Hen Welfare in Different Housing Systems ». Poultry Science 90 (1): 278‑94. https://doi.org/10.3382/ps.2010-00962 ; Reli̇ć et al. 2019.
[10] Arnott et al., 2017
[11]Tiezzi et al., 2019.
[12] Sossidou et al, 2011 ; Janczak, Andrew M., et Anja B. Riber. 2015. « Review of Rearing-Related Factors Affecting the Welfare of Laying Hens ». Poultry Science 94 (7): 1454‑69. https://doi.org/10.3382/ps/pev123.
[13] Janczak et Riber 2015
[14] Aubé, L., 2020. Les fourrages dans l’alimentation des truies en gestation : préférences, performances et comportement alimentaire au pâturage (PhD Thesis). Université Laval, Québec, Canada.
[15] Pietrosemoli and Tang, 2020 ; Arnott et al, 2017.
[16] Baert, S., Aubé, L., Haley, D.B., Bergeron, R., Devillers, N., 2022. To wallow or nurse: Sows housed outdoors have distinctive approaches to thermoregulation in gestation and lactation. Applied Animal Behaviour Science 248, 105575. https://doi.org/10.1016/j.applanim.2022.105575.
[17] Nakajima, N., Yayota, M., 2019. Grazing and cattle health: a nutritional, physiological, and immunological status perspective. Animal Behaviour and Management 55, 143–153 ; Olmos, G., Mee, J.F., Hanlon, A., Patton, J., Murphy, J.J., Boyle, L., 2009. Peripartum health and welfare of Holstein-Friesian cows in a confinement-TMR system compared to a pasture-based system. Animal Welfare 18, 467–476.
[18] Delsart et al, 2020.
[19] Miao, Z., Glatz, P., Ru, Y., 2005. Free-range Poultry Production – A Review. https://doi.org/10.5713/AJAS.2005.113.
[20] Arnott et al., 2017; Mee and Boyle, 2020.
[21] Delsart et al., 2020; Pietrosemoli and Tang, 2020.
[22] Sevi et al., 2009; Tiezzi et al., 2019.
[23] Arnott et al., 2017; Mee and Boyle, 2020.
[24] Sossidou el al, 2011.
[25] Delsart et al, 2020.
[26] Honeyman, M., Weber, L., 1996. Swine system options for Iowa. Iowa State University: Aldo Leopold Center for Sustainable Agriculture Animal Science II [B], May 3–4.
[27]Barnett et al., 2001; Salajpal, K., Karolyi, D., Luković, Z., 2013. Sanitary aspects of outdoor farming systems. Acta Agric. Slov. Suppl 4, 109–117; Salajpal et al., 2013.
[28] Tiezzi et al., 2019.
[29] Delsart et al, 2020; Park, Hyun-Suk, Byungrok Min, et Sang-Hyon Oh. 2017. « Research Trends in Outdoor Pig Production – A Review ». Asian-Australasian Journal of Animal Sciences 30 (9): 1207‑14. https://doi.org/10.5713/ajas.17.0330.
[30] Fraser et al, 2013.
[31] Fraser et al, 2013.
[32] Honeyman, 1991; Salajpal et al., 2013.
[33] Arnott et al., 2017.
[34] Sevi et al., 2009.
[35] Salajpal et al., 2013.
[36] Thamsborg, S.M., Roepstorff, A., Larsen, M., 1999. Integrated and biological control of parasites in organic and conventional production systems. Veterinary parasitology 84, 169–186.
[37] Knierim, U., 2006. Animal welfare aspects of outdoor runs for laying hens: a review. NJAS: Wageningen Journal of Life Sciences 54, 133–145. https://doi.org/10.1016/S1573-5214(06)80017-5
[38] Salajpal et al., 2013.
[39] Sossidou el al, 2011.
[40] Bogosavljević-Bošković, S., S. Rakonjac, V. Dosković, et M. D. Petrović. 2012. « Broiler rearing systems: a review of major fattening results and meat quality traits ». World’s Poultry Science Journal 68 (2): 217‑28. https://doi.org/10.1017/S004393391200027X
[41] Von Keyserlingk, M.A., Cestari, A.A., Franks, B., Fregonesi, J.A., Weary, D.M., 2017. Dairy cows value access to pasture as highly as fresh feed. Scientific reports 7, 44953.
[42] Charlton, G.L., Rutter, S.M., East, M., Sinclair, L.A., 2013. The motivation of dairy cows for access to pasture. Journal of Dairy Science 96, 4387–4396.Delsart, M., Pol, F., Dufour, B., Rose, N., Fablet, C., 2020 ; Legrand, A.L., Von Keyserlingk, M.A.G., Weary, D.M., 2009. Preference and usage of pasture versus free-stall housing by lactating dairy cattle. Journal of dairy science 92, 3651–3658.
[43] Legrand et al, 2009.
à retenir
- L’accès au pâturage présente des bénéfices pour le bien-être des animaux, mais aussi des risques
- Les animaux peuvent plus facilement exprimer leurs comportements naturels au pâturage
- En extérieur, les animaux peuvent être confrontés au stress thermique, à un déséquilibre de leur alimentation et à des maladies ou parasites
- Quand on leur en donne le choix, les animaux favorisent souvent l’extérieur au bâtiment
Dans les élevages où les vaches sont en bâtiment pour l’hiver, à l’arrivée des beaux jours, quand elles accèdent au pâturage, elles montrent des émotions positives : on parle de la « caracole » des vaches.
LYDIANE AUBÉ, POSTDOCTORANTE