|   La chaire bien-être animal
  1. Home
  2. Actualités
  3. Cheval au pré, cheval heureux : VRAI ou FAUX ?

Sommaire

Cheval au pré, cheval heureux : VRAI ou FAUX ?

VRAI...

à certaines conditions ! En offrant au cheval la possibilité d’exprimer davantage de comportements naturels, la vie au pré en groupe favorise son bien-être, avec la nécessité, pour le détenteur d’équidés, de respecter certains principes. 

à retenir

La vie au pré favorise le bien-être du cheval si elle est organisée de manière à ce qu’il puisse : 

La vie au pré en groupe, en comparaison à la vie permanente au box, améliore l’état affectif des chevaux[1]. Par exemple, des chevaux ayant accès au pré se sont révélés plus optimistes que des chevaux hébergés uniquement au box individuel : c’est-à-dire qu’ils jugeaient de manière plus positive les situations ambigües[2]. Cela suggère qu’un cheval au pré aura potentiellement une meilleure santé mentale car il pourra exprimer une plus large gamme de comportements.

Alors, quelles sont les caractéristiques du pré idéal du point de vue du cheval ?

Le saviez-vous ?

La famille des Equidés regroupe les ânes, les zèbres et le chevaux. Par ailleurs, un poney désigne un cheval de petite taille : poney et cheval sont donc une seule et même espèce ! 

S'ils présentent de nombreux points communs, leurs besoins et leurs caractéristiques biologiques diffèrent parfois. Par exemple, l'âne est territorial alors que le cheval ne l'est pas. 

Les besoins fondamentaux du cheval

La bonne santé et le confort physique sont des pré-requis au bien-être animal, mais ce ne sont pas les seuls : l’animal doit être dans un état affectif positif et avoir la possibilité d’exprimer les comportements spécifiques de son espèce

Chez le cheval, l’activité majoritaire est l’alimentation, à laquelle il consacre en conditions naturelles en moyenne 60% de son temps, soit 15h par jour environ. Herbivore strict, le cheval, tout en se déplaçant continuellement, consomme de l’herbe mais aussi des branches, des fruits, de l’écorce ou encore des racines.

La seconde activité la plus représentée à l’échelle d’une journée est le repos, qui l’occupe à raison de 6h non consécutives par jour. Viennent ensuite les déplacements, l’observation de l’environnement, les comportements dits de maintenance (boire, se gratter, se rouler) puis les contacts sociaux[3]. Il ne faut cependant pas s’y méprendre : si ces derniers comportements sont plus brefs et moins fréquents, cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont moins importants !

Mangez, bougez !

En permettant au cheval de se déplacer comme il le souhaite et de s’alimenter tout au long de la journée, le pré offre la possibilité d’exprimer un comportement proche de son comportement naturel. 

Chez le cheval, manger et bouger vont de pair : son alimentation est mobile, ce qui signifie que le temps que le cheval consacre au pâturage tout au long de la journée (et de la nuit !) est déjà synonyme de mouvement. A cela, s’ajoutent les déplacements pour se rendre aux différents points d’intérêts (abreuvoir, abri, râtelier à foin, etc.), qu’il peut être judicieux de ne pas concentrer en un même lieu du pré.

La distance ainsi parcourue quotidiennement augmente (de manière logarithmique) avec la surface de la pâture : à titre indicatif, la distance parcourue par un cheval au sein d’un groupe de quatre est de l’ordre de 4,7 kms par jour dans une parcelle de 0,8 ha. Elle atteint 6,1 kms lorsque cette surface atteint 4 ha[4]. De par la proximité des différentes ressources, la distance quotidienne parcourue par les chevaux en conditions domestiques est inférieure à celle parcourue par les chevaux en conditions naturelles (15-18 kms en moyenne)[5].

Le mouvement est primordial pour la santé du cheval à plusieurs égards. Il stimule notamment la circulation sanguine et lymphatique dans les membres. L’immobilité altère également la digestion qui, comme l’alimentation, est continue

En effet, pour couvrir ses besoins journaliers, un cheval moyen nourri à l’herbe en consomme environ 60 kg par jour. Il convient donc de s’assurer qu’elle est présente en quantité et en qualité suffisantes tout au long de l’année. 

Lorsqu’elle est insuffisante, du foin accompagné ou non d’un complément alimentaire doivent être apportés. En plus de l’apport énergétique nécessaire pour le métabolisme global, l’alimentation doit également satisfaire le besoin de mastiquer du cheval. Cette mastication, en plus de contribuer au bien-être psychique du cheval, stimule la production de salive, indispensable pour créer des conditions physiologiques favorables à la digestion. La quantité de salive produite dépend de la teneur en matière sèche de l’aliment et de la durée de mastication nécessaire : les aliments concentrés (granulés, floconnés) nécessitent par exemple moins de mastication et de salive que le foin. 

A l’inverse, la consommation continue et à volonté d’herbe trop riche peut altérer l’état de santé du cheval, parfois de manière irrémédiable. Il est donc indispensable d’effectuer un suivi de l’embonpoint via l’évaluation de la note d’état corporel du cheval : contrairement aux idées reçues, un cheval trop gros doit tout autant alerter qu’un cheval trop maigre !

Le saviez-vous ?

Pour désigner un extérieur pour les chevaux, on peut parler de pré ou de paddock.

Sans que cela ne soit clairement défini, le paddock dispose d’une superficie plus réduite que le pré. Il permet au cheval qui vit au box de disposer d’une aire de sortie où il peut se déplacer librement. Le paddock est souvent individuel, mais, lorsque sa taille le permet, il peut accueillir plusieurs chevaux. Le pré a, en complément, une fonction fourragère : il a vocation à fournir tout ou une partie de l’alimentation des animaux qui s’y trouvent.

Mais si la motivation pour l’alimentation prime de manière générale sur les autres besoins, le contexte social est primordial dans l’expression de ce déplacement volontaire : lorsqu’ils ont le choix, les chevaux sont plus enclins à rester à l’extérieur longtemps s’il y a des congénères avec eux[6].

Interagir avec des congénères

Le cheval est un animal qui vit en groupe. En permettant des interactions libres avec des congénères et le développement de liens sociaux, l’hébergement collectif a un effet positif sur leur physiologie et leur comportement, affectant de manière positive leur état de bien-être[7]. Le pré peut ainsi remplir ce besoin de sociabilité puisqu’il offre l’espace suffisant pour mettre plusieurs chevaux ensemble. Il est même indispensable que le cheval ne soit pas seul et puisse interagir avec des individus de la même espèce.

A l’état naturel, on rencontre deux types de structures sociales : le groupe familial (aussi appelé famille ou harem) et le groupe de mâles célibataires[8].

La famille repose sur un noyau de juments, qui développent des liens sociaux forts et durables, et d’un étalon. Juments et étalon partagent également des liens sociaux forts[9]. Leurs progénitures, mâles ou femelles, quittent le groupe familial d’origine lorsqu’elles atteignent la maturité sexuelle : dans l’attente de récupérer des juments d’autres familles et de constituer la leur, les jeunes mâles intègrent un groupe d’étalons célibataires.

Dans la dernière partie de sa vie, l’étalon destitué de son groupe peut rejoindre un groupe d’étalons célibataires ou opter pour une vie solitaire[10].

Pour certains détenteurs d’équidés, la mise en groupe est source d’inquiétudes, leur crainte étant que les chevaux se blessent. Or, au sein des groupes, les chevaux s’organisent selon trois grands principes : la cohésion sociale, la hiérarchiede dominance et le leadership.

  • La cohésion sociale se traduit par une proximité spatiale, des interactions agressives peu fréquentes, des interactions affiliatives (voir encadré) très fréquentes, ainsi qu’une grande tolérance mutuelle. Ces relations restent stables au cours des années[11].
  • Au sein du groupe, les chevaux sont organisés de manière hiérarchique, la hiérarchie reposant sur la dominance. Un cheval est dominant par rapport à un autre s’il a accès prioritairement à une ressource (zone d’ombre, abreuvoir, râtelier), qu’il peut attaquer sans être attaqué et que sa présence induit des réactions d’évitement sans agression apparente. Ainsi les relations de dominance permettent de résoudre sans combat des conflits pour l’accès à une ressource limitée[12]
  • Le leadership est la capacité pour un animal d’influencer le mouvement et les activités de son groupe et à être suivi rapidement[13]. Chez le cheval, le leadership n’est pas concentré sur un seul individu du groupe : chacun des membres du groupe est susceptible d’initier un déplacement collectif mais certains individus sont suivis plus rapidement que d’autres. Un animal leader n’est pas forcément dominant. Ces deux notions ne se rapportent pas aux mêmes individus et ne remplissent pas les mêmes fonctions.

L’ensemble de ces mécanismes permettent d’organiser la vie sociale du groupe et de limiter les conflits. Leur mise en place prend du temps, plusieurs jours à plusieurs semaines[14] selon les cas, et dépendent directement de la composition du groupe : l’arrivée d’un nouvel individu ou, à l’inverse, le départ définitif d’un membre du groupe rend immédiatement toutes les règles obsolètes et une nouvelle organisation doit être définie

En conséquence, la stabilité du groupe est primordiale si l’on souhaite limiter les comportements agonistiques (relatifs aux conflits) et favoriser la cohésion.

Le saviez-vous ?

La marque d’affinité la plus largement exprimée est aussi la plus discrète : il s’agit du fait pour deux chevaux de pâturer à proximité immédiate l’un de l’autre.  Le calme au sein d’un groupe de chevaux ne doit donc pas être interprété comme de l’indifférence mais comme la conséquence d’une bonne organisation sociale.

Par ailleurs, le cheval tolère davantage le contact d’un congénère avec lequel il partage des liens forts d’affinité : il pratique préférentiellement avec lui des activités telles que le chasse-mouches ou le toilettage mutuel

Intempéries et repos 

Le cheval n’est pas sensible de la même manière que nous aux conditions météorologiques. Il est capable d’adapter son comportement au contexte et possède des atouts naturels, à commencer par des poils dont la densité évolue au fil des saisons. La présence d’abris naturels et/ou artificiels suffisamment grands pour l’ensemble du groupe est cependant nécessaire pour garantir une adaptation et un repos efficaces. 

Il n’est pas rare de voir certains propriétaires pester à la vue de leurs chevaux, immobiles sous la pluie, alors que de beaux abris sont à leur disposition à quelques mètres de là. En effet, les chevaux, ne cherchent pas nécessairement à s’abriter par temps froid ou de pluie. En revanche, lorsque la température dépasse +20°C et que, de fait, la pression des insectes augmente[15], le nombre de chevaux qui choisissent de se rendre sous les abris artificiels peut doubler[16]

Bien que les chevaux aient tendance à préférer les abris artificiels[17], les arbres et les haies, lorsqu’ils sont suffisamment fournis, peuvent également contribuer à l’amélioration du confort thermique des chevaux au pré, aussi bien en été qu’en hiver. 

En effet, la zone de confort thermique du cheval s’étend de 5°C à 25°C environ[18]. Au-dessus de 25°C, le cheval va adapter son comportement pour éliminer l’excès de chaleur et éviter d’en produire : pâturage préférentiellement aux heures les plus fraîches, repos à l’ombre, transpiration, abreuvement accru au-delà de la consommation moyenne quotidienne de 40 litres d’eau. 

En dessous de 5°C, l’organisme doit produire de la chaleur, via le mouvement notamment, pour maintenir la température du corps du cheval. En développant un poil dense et en augmentant la quantité d’énergie consommée, le cheval peut ainsi lutter seul contre le froid, et ce jusqu’à -15°C dans certains cas.  Il n’est donc pas toujours nécessaire de couvrir le cheval au pré en hiver. Ces chiffres sont des moyennes et peuvent varier de manière importante en fonction du cheval[19], de sa race, de son âge, de son état de santé, de son poil ou encore de son utilisation.

En deçà de cette température critique minimale (-15°C), le cheval a besoin d’aide : alimentation plus riche, abri, couverture pour les chevaux tondus ou au pelage fin, etc.

La surface de l’abri collectif au pré est également une donnée déterminante pour le repos du cheval : plus il est spacieux, plus les chevaux passent de temps en repos couché[20]. La position du décubitus latéral (cheval couché de ton son long sur le flanc) notamment, est indispensable à une vraie récupération et à la consolidation des apprentissages. 

Par ailleurs, les chevaux pouvant se déranger les uns les autres, il ne faut pas prendre comme référence la surface d’un box individuel par cheval : il est recommandé de doubler cette surface pour garantir un repos efficace de tous les individus[21].

Santé physique et mentale

Si la vie au pré présente de nombreux avantages pour le cheval, elle ne dispense en aucun cas le propriétaire de la surveillance quotidienne. L’animal y est effet plus exposé à certains risques pour sa santé : 

  • Les parasites internes et externes : les chevaux au pré et au paddock se contaminant en continu avec des parasites présents dans les crottins, il convient de réfléchir la vermifugation de manière raisonnée et collective. Celle-ci doit être adaptée à la surface, au climat et à l’âge du cheval. En plus d’assurer le suivi parasitaire, le vétérinaire peut également vous conseiller pour la gestion du pâturage (rotation des parcelles, ramassage des crottins, etc.). 
    Par ailleurs, nous avons vu précédemment que les chevaux sont très sensibles à la présence des insectes : des pièges peuvent donc être installés dans la pâture et les chevaux les plus sensibles devront être équipés de masques voire de couvertures anti-insectes prévus à cet effet.
  • Atteintes de la peau : les chevaux aussi, particulièrement ceux à la peau non pigmentée (rose), peuvent avoir des coups de soleil.
    Par temps humide, la peau au niveau du pâturon (au-dessus du sabot) notamment, peut également être mise à mal : continuellement humide et/ou couverte de boue, elle peut devenir le lieu de prolifération de bactéries, particulièrement sur les zones non pigmentées appelées balzanes. C’est ce que l’on appelle une pododermatite ou, plus vulgairement gale de boue
    Il convient de s’assurer que le pré ne présente pas d’éléments pouvant être source de blessures (grillage, morceaux de ferraille, fils électriques ou piquets de clôtures défectueux, fils barbelés, etc.). 
  • Les plantes toxiques : Plusieurs dont certaines ingérées à petites doses, de façon répétée ou unique, peuvent être mortelles. C’est par exemple le cas du Sénéçon de Jacob qui induit une hépatite. 
    Certaines plantes photosensibilisantes, lorsqu’elles sont ingérées provoquent, de manière directe ou indirecte, des lésions sur les parties non pigmentées de la peau.
  • Les maladies transmises par la faune sauvage et domestique : le gibier comme les insectes, notamment les moustiques et les tiques, peuvent être des vecteurs de maladies diverses. Pour éviter autant que possible les contacts avec ces animaux sauvages, les clôtures doivent donc être adaptées.  
    Les animaux domestiques peuvent aussi transmettre de façon indirecte des maladies aux chevaux : c’est le cas par exemple de la lawsoniose chez les poulains, transmise par les chiens ou les mini porcs.

Comme tout changement, celui du lieu de vie doit être progressif et les bénéfices ne sont pas immédiats : certains chevaux soumis au passage brutal d’un hébergement uniquement au box à un hébergement au pré en groupe (et vice-versa !) présentent des difficultés à s’adapter à nouvel environnement, particulièrement lors des premiers jours. Une vingtaine de jours de pâturage semblent nécessaires pour observer des effets bénéfiques sur l’état de bien-être des chevaux3.Enfin, lorsque l’hébergement permanent des chevaux au pré n’est pas possible, l’alternative qui consiste à laisser les chevaux au pré une partie de la journée et à les rentrer pour les heures restantes a été démontrée comme impactant positivement l’état de bien-être des chevaux par rapport à un hébergement principal en box individuel[22]

En cas de doute, il est nécessaire de faire appel à un vétérinaire !

Pour résumer

Article écrit en partenariat avec Isabelle Desjardins-Pesson, vétérinaire et enseignante à la Clinéquine de VetAgro Sup, spécialiste en médecine interne équine et soins intensifs et Alice Ruet, ingénieure de recherche et développement « Bien-être des équidés » au sein de l’Ifce, membre de l’unité mixte de recherche INRAe / CNRS / Université de Tours / IFCE « Cognition Ethologie Bien-être animal ».

[1] Hartmann, E., Søndergaard, E. & Keeling, L. J. Keeping horses in groups: A review. Appl. Anim. Behav. Sci. 136, 77–87 (2012). https://doi.org/10.1016/j.applanim.2011.10.004
Löckener, S., Reese, S., Erhard, M. & Wöhr, A.-C. Pasturing in herds after housing in horseboxes induces a positive cognitive bias in horses. J. Vet. Behav. 11, 50–55 (2016). http://dx.doi.org/10.1016/j.jveb.2015.11.005
Ruet, A. et al. Effects of a temporary period on pasture on the welfare state of horses housed in individual boxes. Appl. Anim. Behav. Sci. 228, 105027 (2020). https://doi.org/10.1016/j.applanim.2020.105027
Yarnell, K., Hall, C., Royle, C. & Walker, S. L. Domesticated horses differ in their behavioural and physiological responses to isolated and group housing. Physiol. Behav. 143, 51–57 (2015). https://doi.org/10.1016/j.physbeh.2015.02.040

[2] Löckener et al., 2016. Pour un aperçu de l’étude voir https://sciencesequines.fr/resume-lockener-2016/ 

[3] Duncan, P. Time-Budgets of Camargue Horses Ii. Time-Budgets of Adult Horses and Weaned Sub-Adults. Behaviour72, 26–48 (1980). http://dx.doi.org/10.1163/156853980X00023
Boyd, L. E. Time budgets of adult Przewalski horses: Effects of sex, reproductive status and enclosure. Appl. Anim. Behav. Sci. 21, 19–39 (1988). https://doi.org/10.1016/0168-1591(88)90099-8
Boyd, L. E., Carbonaro, D. A. & Houpt, K. A. The 24-hour time budget of Przewalski horses. Appl. Anim. Behav. Sci.21, 5–17 (1988). https://doi.org/10.1016/0168-1591(88)90098-6
Kaseda, Y. Seasonal Changes in Time Spent Grazing and Resting of Misaki Horses. Jpn. J. Zootech. Sci., 464–469 (1983). https://doi.org/10.2508/chikusan.54.464
Kiley-Worthington, M. Time-budgets and social interactions in horses: The effect of different environments. Appl. Anim. Behav. Sci. 13, 181–182 (1984).

[4] Hampson, B. et al. Monitoring distances travelled by horses using GPS tracking collars. Aust. Vet. J. 88, 176–181 (2010). https://doi.org/10.1111/j.1751-0813.2010.00564.x

[5] Hampson, B. et al., 2010.
Hampson, B. A., de Laat, M. A., Mills, P. C. & Pollitt, C. C. Distances travelled by feral horses in ‘outback’ Australia. Equine Vet. J. Suppl. 582–586 (2010). https://doi.org/10.1111/j.2042-3306.2010.00203.x

[6] Lee, J., Floyd, T., Erb, H. & Houpt, K. Preference and demand for exercise in stabled horses. Appl. Anim. Behav. Sci.130, 91–100 (2011). http://dx.doi.org/10.1016/j.applanim.2011.01.001

[7] Yarnell et al., 2015.

[8] Mills, D. S. & McDonnell, S. M. The Domestic Horse The Origins, Development and Management of its Behaviour. (2005).

[9] Mills & McDonnell, 2005.

[10] Salter, R. E. & Hudson, R. J. Social organization of feral horses in western Canada. Appl. Anim. Ethol. 8, 207–223 (1982).
Warring, G. Horse Behaviour. (2003).

[11] Mendonça, R. S. et al. Social determinants of affiliation and cohesion in a population of feral horses. Appl. Anim. Behav. Sci. 245, 105496 (2021). https://doi.org/10.1016/j.applanim.2021.105496

[12] Ingólfsdóttir, H. & Sigurjónsdóttir, H. The benefits of high rank in the wintertime—A study of the Icelandic horse. Appl. Anim. Behav. Sci. – APPL ANIM BEHAV SCI 114, 485–491 (2008). http://dx.doi.org/10.1016/j.applanim.2008.04.014

[13] Bourjade, M., Thierry, B., Hausberger, M. & Petit, O. Is Leadership a Reliable Concept in Animals? An Empirical Study in the Horse. PLoS ONE 10, e0126344 (2015). https://doi.org/10.1371/journal.pone.0126344
Voir également : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/eth.12402

[14] Hartmann et al., 2012
Warring, G. Horse Behaviour. (2003)
Freymond, S., Briefer, E., Niederhäusern, R. & Bachmann, I. Pattern of Social Interactions after Group Integration: A Possibility to Keep Stallions in Group. PloS One 8, e54688 (2013). https://doi.org/10.1371/journal.pone.0054688

[15] Christensen, J. W. et al. Insect-repelling behaviour in horses in relation to insect prevalence and access to shelters. Appl. Anim. Behav. Sci. 247, 105560 (2022). https://doi.org/10.1016/j.applanim.2022.105560

[16] Proops, L. et al. Shelter-seeking behavior of donkeys and horses in a temperate climate. J. Vet. Behav. 32, 16–23 (2019). https://doi.org/10.1016/j.jveb.2019.03.008

[17] Proops, L. et al., 2019

[18] Morgan, K. Thermoneutral zone and critical tempratures of horses. J Therm Biol 23, 59–61 (1998). https://doi.org/10.1016/S0306-4565(97)00047-8

[19] Mejdell, C. M., Buvik, T., Jørgensen, G. H. M. & Bøe, K. E. Horses can learn to use symbols to communicate their preferences. Appl. Anim. Behav. Sci. 184, 66–73 (2016). https://psycnet.apa.org/doi/10.1016/j.applanim.2016.07.014

[20] Kjellberg, L., Yngvesson, J., Sassner, H. & Morgan, K. Horses’ Use of Lying Halls and Time Budget in Relation to Available Lying Area. Anim. Open Access J. MDPI 11, 3214 (2021). https://doi.org/10.3390/ani11113214

[21] Kjellberg, L., Sassner, H. & Yngvesson, J. Horses’ resting behaviour in shelters of varying size compared with single boxes. Appl. Anim. Behav. Sci. 254, 105715 (2022). https://doi.org/10.1016/j.applanim.2022.105715

[22] Lansade, L. et al. Behavioral and Transcriptomic Fingerprints of an Enriched Environment in Horses (Equus caballus). PLOS ONE 9, e114384 (2014). https://doi.org/10.1371/journal.pone.0114384

à retenir

La vie au pré favorise le bien-être du cheval si elle est organisée de manière à ce qu’il puisse : 

CHIFFRE CLÉ

15H

Il s’agit du nombre d’heures que passe un cheval à s’alimenter en conditions naturelles