Un berger allemand au bassin trop affaissé, un bouledogue français avec le nez trop écrasé, ce que l’on nomme « hypertypes » concerne de nombreux animaux et est susceptible d’impacter dans certains cas directement leur bien-être. Aujourd’hui, la Chaire bien-être animal s’intéresse donc à ce sujet avec Marie Abitbol, vétérinaire, enseignante-chercheuse en génétique, consultante en médecine préventive à l’école vétérinaire de Lyon (VetAgro Sup) et membre de la commission scientifique de la Société Centrale Canine et du Livre Officiel des Origines Félines.
La responsabilité est sociétale, elle est partagée par tous, par les propriétaires d’animaux, les fédérations félines et canines, les vétérinaires qui n’informent pas suffisamment le grand public sur les risques, et puis les éleveurs, les juges, etc.
MARIE ABITBOL
Au programme
- 00’57: Qu’est-ce qu’un hypertype ?
- 02’14 : L’hypertype concerne-t-il aussi bien le chien que le chat ?
- 02’44 : Pouvez-vous nous donner des exemples d’hypertypes chez le chien et le chat ?
- 04’49 : Existe-t-il un hypertype comportemental ?
- 06’06 : Quel impact de l’hypertype sur le bien être des animaux ?
- 07’33 : Si l’hypertype a un impact négatif sur le bien être des animaux, pourquoi existe-t-il des hypertypes et comment expliquer l’engouement pour ce type d’animaux ?
- 09’02 : Peut-on parler d’une responsabilité de l’éleveur?
- 10’33 : Que peut-on faire pour limiter les hypertypes ?
- 13’11 : Pensez-vous qu’il faudrait passer par la voix légale et interdire les hypertypes ?
à retenir
- L'hypertype correspond à l'exagération d'un ou plusieurs caractère(s) propre(s) à une race. Il peut concerner les chiens, les chats mais aussi les animaux d'élevage
- L'hypertype peut porter atteinte à la santé de l'animal et a donc un impact potentiel négatif sur son bien-être : par exemple un bouledogue avec le nez trop écrasé pourrait développer de sérieux problèmes respiratoires
- Il existe un engouement des propriétaires d'animaux pour les individus hypertypés mais la société tente de plus en plus de limiter ce phénomène, notamment en formant les juges et en sensibilisant le grand public au travers des médias
La responsabilité est sociétale, elle est partagée par tous, par les propriétaires d’animaux, les fédérations félines et canines, les vétérinaires qui n’informent pas suffisamment le grand public sur les risques, et puis les éleveurs, les juges, etc.
MARIE ABITBOL