Nous avons eu l’occasion d’interviewer Frédéric Freund, juriste et directeur général de l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA), associations spécialisée dans les animaux d’élevage. Nous évoquons avec lui les actions de l’OABA qui, depuis 1961, s’efforce de faire en sorte que le bien-être animal soit davantage pris en compte dans la loi et qui mène également des actions contentieuses dans des cas de mauvais traitements à l’encontre d’animaux de ferme. Elle œuvre par ailleurs pour sensibiliser les citoyens à une meilleure prise en compte du bien-être animal dans leurs choix de consommation.
Il y a à l’OABA des juristes et des vétérinaires, à peu près à 50/50, et c’est cette complémentarité qui nous permet de monter des dossiers extrêmement techniques et d’aller tutoyer les sommets juridictionnels comme la Cour du Luxembourg ou comme la Cour européenne des droits de l’Homme.
FRÉDÉRIC FREUND
Au programme
- 0:23 : Trouvez-vous qu’il y a une prise de conscience de la société concernant le bien-être animal ?
- 1:35 : Pensez-vous que le recours au droit est indispensable pour faire avancer la cause animale ?
- 2:06 : Pouvez-vous nous présenter quelques actions clés de l’OABA ?
- 3:20 : Qui compose l’OABA ?
- 3:46 : Quelles sont les futures actions de l’OABA ?
à retenir
- Les citoyens ont toujours eu une attention particulière pour le bien-être des animaux de compagnie mais moindre pour les animaux d'élevage. On observe toutefois une prise de conscience ces dernières années.
- L'amélioration du bien-être des animaux passe par une amélioration des outils juridiques destinés à les protéger, qui sont de plus en plus nombreux (en France et au niveau de l'Union européenne)
- L'OABA travaille actuellement avec d'autres ONG et acteurs pour développer une étiquette bien-etre animal pour la viande de porc, les produits laitiers, la viande bovine.
CHIFFRE CLÉ
date de création de l’OABA
Il y a à l’OABA des juristes et des vétérinaires, à peu près à 50/50, et c’est cette complémentarité qui nous permet de monter des dossiers extrêmement techniques et d’aller tutoyer les sommets juridictionnels comme la Cour du Luxembourg ou comme la Cour européenne des droits de l’Homme.
FRÉDÉRIC FREUND