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Protection des animaux sauvages : quelle place pour le vivant ?

Les animaux sauvages ont-ils encore une place dans nos sociétés et si oui, comment favoriser leur protection et leur bien-être ?  

Pierre Gripay, délégué de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) du Rhône et de la métropole de Lyon nous explique les missions de l’association. Il revient notamment sur les « réserves de vie sauvage » mises en place par l’ASPAS pour protéger la faune sauvage. Ces réserves, acquises par l’association, visent à permettre à la nature d’être en libre évolution. Il s’agit de lieux où la chasse est proscrite, où il n’y a pas d’exploitation animale et minérale mais où le cheminement de l’humain est autorisé. Les premiers résultats sont encourageants, avec l’observation d’un retour d’une biodiversité enrichie. Une façon de répondre à la réduction des milieux de vie de la faune sauvage, en raison d’une pression anthropique croissante, et de repositionner la faune sauvage et plus largement le vivant, au sein de nos sociétés.

Les réserves de vie sauvages ne sont pas des espaces mis sous cloche, ce sont des espaces qui sont d’avantage des moteurs, des catalyseurs de monde vivant

PIERRE GRIPAY 

Au programme

  • 0:10 : Pouvez-vous vous présenter ?
  • 0:23 : Quelles sont les missions de l’ASPAS ?
  • 1:16 : Qu’est ce qu’une réserve de vie sauvage ?
  • 1:33 : Quel est l’intérêt de ces réserves ?
  • 2:09 : Avez-vous déjà des résultats visibles dans les réserves de l’ASPAS ?
  • 2:37 : Peut-on parler de bien-être des animaux sauvages ?

à retenir

CHIFFRE CLÉ

4

Réserves de vie sauvage ont été mises en place par l’ASPAS en France

Les réserves de vie sauvage ne sont pas des espaces mis sous cloche, ce sont des espaces qui sont d’avantage des moteurs, des catalyseurs de monde vivant

PIERRE GRIPAY

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