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Interview de Lydiane Aubé, post-doctorante à la chaire bien-être animal et à l’UMR Herbivore

Une interview en amont de la conférence « Élevage et bien-être, on en parle »

En vue d’introduire la conférence intitulée « Élevage et bien-être, on en parle ? » organisée par l’association du LIT OUESTEREL * le 11 juin prochain (inscription ici) à laquelle elle a été conviée, Lydiane Aubé a répondu à quelques questions posées par Clémence Bitu, chargée de mission à l’association LIT OUESTEREL. Nous en apprenons ainsi un peu plus sur son parcours et ses travaux de recherche qui ont pour objectif de mettre au point et de valider des indicateurs de bien-être des vaches laitières au pâturage. Dans ce cadre, elle participe notamment au projet Tripl’XL développé sur le domaine expérimental INRAE du Pin au Haras avec pour but d’objectiver le bien-être des vaches laitières au pâturage. 

Un projet novateur !

De fait, le projet de Lydiane est novateur puisque, comme elle l’explique elle-même, il n’existe actuellement pas d’indicateurs de bien-être des bovins laitiers au pâturage. Par exemple, la grille Welfare quality, reconnue de façon européenne et approuvée scientifiquement, s’applique uniquement aux bovins laitiers en bâtiment. Pourtant, le pâturage présente indubitablement des atouts en matière de bien-être animal, comme le rappelle Lydiane. Cette pratique exige toutefois une certaine attention de l’éleveur notamment sur le plan sanitaire mais aussi concernant les conditions météorologiques qui peuvent conduire à un stress thermique de l’animal. Ainsi, et sachant qu’il existe aujourd’hui une forte demande de la part des citoyens et consommateurs concernant la conduite de l’élevage en plein-air, développer des indicateurs spécifiques apparaît tout à fait requis pour permettre à l’éleveur de s’assurer du bien-être de ses animaux. 

« La pratique du pâturage me semble effectivement incontournable pour le bien-être des vaches laitières. En effet, au pâturage, les vaches laitières vont pouvoir exprimer leur comportement naturel : elles peuvent d’une part pâturer de l’herbe fraiche, et d’autre part, elles disposent d’une plus grande liberté de mouvements, peuvent interagir entre elles, explorer, etc. »

Lydiane Aubé, Interview réalisée par l’association du LIT OUESTEREL

Participation au projet ANIMAGINE

Pour l’aider dans la conduite de ses recherches, Lydiane a pris part au programme participatif ANIMAGINE qui a pour but « d’imaginer, concevoir et mettre en œuvre des solutions favorisant la santé et le bien-être des bovins tout en améliorant les conditions de travail des métiers de l’élevage ».  L’idée est notamment de rassembler éleveurs, représentants des filières, pouvoir publics et citoyens pour réfléchir de façon concertée à l’élevage de demain

Le grand public n’a pas toujours les connaissances suffisantes sur l’élevage et sur le bien-être animal, qui sont des domaines complexes. Il est donc important, d’une part, d’apporter les informations nécessaires pour expliquer ce qu’est l’élevage et le bien-être animal et d’autre part d’impliquer le grand public pour imaginer tous ensemble l’élevage de demain.

Lydiane Aubé, Interview réalisée par l’association du LIT OUESTEREL

Pour consulter l’interview en entier, nous vous invitons à vous rendre sur le site Echosciences Normandie.

 

* « Le Laboratoire d’Innovation Territorial « Ouest Territoires d’Élevage » (LIT OUESTEREL) est un dispositif d’innovation ouverte dans le grand Ouest de la France. Son ambition stratégique est de co-construire le futur des filières animales (en particulier bovins, porcs et volailles), depuis la production jusqu’à la consommation, en répondant aux attentes de la société, et au profit des économies territoriales. Les objectifs sont (i) d’augmenter le bien-être animal aux stades de l’élevage, du transport et de l’abattage ; (ii) de réduire l’usage des antibiotiques, tout en garantissant la bonne santé des animaux ; (iii) d’améliorer les conditions de travail et de vie des différents acteurs des filières, tout en tenant compte de l’environnement. »
En savoir plus sur le site de l’association.